mardi 22 septembre 2020

Butin Parisien

 J'attendais Septembre avec une grande impatience, mais aussi un peu d'anxiété : jusqu'au tout dernier moment, personne ne savait si la grande brocante du 3e, sise aux alentours de la rue de Bretagne à Paris, aurait bien lieu. En effet, en ces temps tumultueux de Covid, les marchés ouvrent ou ferment, les évènements sont annulés, kes règles changées d'un jour à l'autre et souvent sans réel préavis ni cohérence. En connaissance de cause, je m'étais donc préparée à l'amère déception d'un voyage longuement attendu et finalement annulé...mais fort heureusement il n'en fut rien, et j'ai pu une fois encore partir battre le pavé parisien pour un long week-end de chine.

Je suis donc partie un jeudi matin en train (en croisant les doigts pour qu'il n'y ait là encore ni retard ni annulation - car je suis plutôt "abonnée" à ce genre de contretemps), le coeur et la tête remplis d'images fantasmées de cette partie de chine en solo, "tradition" annuelle depuis mes ...16 ans !

A peine arrivée la réalité de la situation sanitaire actuelle m'a sauté aux yeux, tant la densité de population dans cette ville rend la chose encore plus visible, surréaliste, inquiétante. Des milliers de gens masqués se croisant, se toisant, s'évitant. Bim. Moi qui passe le plus clair de mon temps à bosser en tête à tête avec ma machine à coudre et ne fais d'incursion en centre ville que très rarement en dehors des puces chaque samedi, le "choc" fut rude et immédiat. Heureusement j'étais bien accueillie, si bien que la déconvenue de transports en commun de mon arrivée fut vite oubliée : mes valises à peine posées, je me suis élancée vers le 3e arrondissement en compagnie de mon amie Chrys de la boutique Chez Poupoule . Les premiers brocanteurs commençant à s'installer, nous avons ainsi fait nos premières prises...

Mais c'est le lendemain matin aux aurores que la chasse fut réellement ouverte ! Une matinée sur cette grande brocante autour de la rue de Bretagne m'a permis de faire quelques belles trouvailles et de bien jolies rencontres. Ensuite, direction la boutique Antirouille rue Gérando, puis Mamie Blue rue de Rochechouart pour de nouvelles trouvailles. Le samedi est passé tout aussi vite, entre les puces de Vanves le matin, un passage chez Casablanca rue Morêt l'après-midi, avant de terminer Chez Poupoule. Le dimanche comme toujours, fut dédié à un petit tour aux puces de St Ouen, comme un pèlerinage à travers les ruelles des marchés Vernaison, Paul Bert ou Dauphine. 

Quatre jours en solo, à marcher non-stop à travers Paris (mes pieds m'en voudront un bon moment), d'adresse en adresse, de friperie en brocante. Des amis, des bons moments partagés, et plein de trouvailles rapportées à grand'peine dans ma valise surchargée : un bon week-end parisien comme je les aime !


Mais sans plus vous faire languir, voilà le tableau de chasse de ce week-end dans la capitale :




Tissus, mercerie, ceintures, robes, turban, coussin, boîtes, bijoux...un peu de tout, mais que du beau, du très beau même ! Voyons cela plus en détails :



On commence fort avec cette vraie pièce d'Histoire, ce flacon de teinture pour jambes "Beaubas". Un coup de coeur ! Je ne possédais pas encore de ce genre de cosmétique typique des années de guerre dans ma collection. Car oui pour celles et ceux qui ne le savent pas et se demandent en quoi ce flacon est si typique et historique, c'est parce que pendant la guerre, les bas furent frappés de restriction comme beaucoup d'autres articles d'habillement. Bientôt ils furent introuvables, et comme à l'époque il était encore mal vu de se promener jambes nues, les femmes durent inventer, et se teinter les jambes avec ce genre de teinture, allant même jusqu'à se dessiner la ligne de couture à l'arrière de la jambe pour donner l'illusion d'un vrai bas...



Comme vous le savez si vous lisez ces pages depuis un petit moment, je résiste difficilement aux vieux papiers. Alors quand je tombe sur des lots de boîtes anciennes en carton, je ne sais (presque) plus me tenir ! Je dis presque car au final je n'en ai pas pris beaucoup, juste quelques unes pour ma collection et à disposer en déco à la maison.



Pour décoration, je n'ai pas su résister à ce gros bocal de pot-au-feu de la marque "Potox" ! Il accueillera prochainement un bouquet de fleurs séchées.



Pour une piécette, ces trois petits coquetiers en verre sont repartis avec moi. Avec une mention spéciale pour celui de droite, en pâte de verre blanche et doté d'un petit oiseau aux ailes déployées (qu'on devine à peine sur la photo, sorry pour cet éclairage un peu foireux).



Et là on ouvre un chapitre qui fâche : celui des boîtes.

Je suis une inconditionnelle des boîtes. Une tarée. J'en ai dans tous les coins. De toutes sortes et de tous formats. On ouvre une armoire on tombe sur des boîtes. On soulève un dessus de lit on tombe sur des boîtes. Y'en a partout. J'en ai tellement que certaines sont vides, faute de bricoles à mettre dedans ! C'est tout dire ! Mais pour autant, je me laisse toujours séduire, que ce soit par leur beauté, leur format, leur côté pratique...ou pas. 

Etant en train, je ne pouvais pas me lâcher sur du king size, mais j'ai fait main basse sur des modèles plus "facilement" transportables, comme ce tiroir / classeur / répertoire en bois. Je ne lui ai pas encore trouvé de place ni de réelle fonction dans mon atelier, mais ça c'est un détail ^^ Non ? :-D



Aaaaaah les boîtes de mercerie tiennent le haut du pavé dans la hiérarchie de mon addiction. J'adore leur côté hyper pratique et leur format empilable. Souvent vendues très (trop) chères par les brocanteurs, je ne m'en offre que lorsqu'elles sont proposées à un prix juste pour leur état et leur style. Ainsi j'avais acquis un grand modèle cet été sur un vide-grenier pour une pièce (une chance !). Ces trois-là étaient un peu plus chères, mais à un tarif tout à fait correct, c'est pourquoi je ne leur ai pas résisté ! Elles accueillent désormais des gros grain et fermetures éclair.



Si les boîtes de mercerie tiennent la vedette de mon addiction de boîtes, que dire de celles recouvertes de tissu ancien ?? Je les adore. Je les voudrais toutes, et en faire des murs d'imprimés colorés et fleuris... Mais là je me ferais carrément assassiner par mon homme, alors je me calme ^^  Cette jolie demoiselle fleurie m'a été offerte par mon amie Arlette et je l'aime déjà, charmée par ces grandes fleurs et feuilles sur fond bleu tendre...


Une grande partie de ces trouvailles concerne directement mes créations pour ma marque Madame George : rubans, tissus, fermoirs...j'ai beaucoup chiné "utile" cette fois !



Ces quelques rubans gros grain deviendront bientôt des ceintures ou des bandoulières pour mes futures créations...



Du très beau rayon tissus anciens, avec de bas en haut : un lainage rouge sang, un lainage à carreaux, un crêpe fleuri, un coton fluide à motif tartan, un coupon de rayonne tissé de fleurs, un crêpe vert pomme, un crêpe framboise, un crêpe à rayures dans les tons framboise également, un mini coupon de coton mauve tendre, un bout de rayonne rose fleurie, une rayonne à motifs bordeaux et turquoise sur fond crème, une rayonne fleurie bleu et blanc, un crêpe beige à fleurettes, et un coton imprimé Art Déco. J'ai de quoi faire !



Ces fermoirs en bois tristounets seront bientôt parés des plus jolis tissus Art Déco de ma réserve...



Un beau stock de boucles de ceinture, avec quelques modèles vraiment très chouettes qu'il me tarde d'utiliser !



Encore un joli patron années 40 qui entre dans ma collection ! Reste à m'y mettre...


Passons aux bijoux :



Ces fleurettes en perles de rocaille seront bientôt montées en boucles d'oreilles.



Petits bijoux fantaisie chinés dans un fond de boîte... Les oiseaux en bois peint portent au dos la date 1948, notée au crayon à papier... Le petit bouquet est en paille ou raphia finement tressé, c'est ravissant...Le bracelet à breloques porte-bonheur semble dater des années 30 ou 40...



Depuis le temps que je recherchais une bague "tank" à ma taille, et qui ne me coûte pas un bras !!! Voilà que je tombe sur deux magnifiques spécimens ! Ces bagues de la période Art Déco, au design si typique, s'échangent d'ordinaire à des prix prohibitifs, surtout sur internet. Mais là, c'était presque donné ! J'adore les deux, même si j'ai une large préférence pour celle de droite, cadeau de mon amoureux pour nos 9 ans de mariage (dans quelques jours)...<3



Parmi tous les polymères anciens, ma préférence va depuis toujours au celluloïd. Alors je ne pouvais résister à cette jolie broche fleurie aux teintes acidulées !




Autres coups de coeur au rayon broches, avec ces deux modèles au style typique des années 40 : la première est en bakélite, la seconde en celluloïd peint. J'adore.



Oh ! Le joli coussin brodé ! Je sais ça peut être discutable mais perso j'adore. Et mon chat aussi, vu qu'il fait déjà sa sieste dessus :-D 




Non mais quel adorable petit col !!! En feutrine brodée de laine avec applique de fleurettes en feutrine colorée, cette pièce m'a séduite au premier regard...



Un joli foulard années 40 en crêpe de soie, aux teintes tout à fait automnales...



Des ceintures ! Encore une addiction... 

Quels beaux modèles, si inspirants ! Je les aime toutes, aussi différentes soient-elles.



Je ne me lasse pas d'admirer le travail sur certaines des ceintures de ma collection comme celle-ci, toute rebrodée de fleurettes en feutrine, si délicates...


Passons maintenant aux vêtements :



Voilà une veste en velours côtelé typiquement 40's qui m'avait déjà fait de l'oeil l'année dernière chez Mamie Blue. Je ne pouvais alors pas la fermer, c'est pourquoi je l'avais laissée, à regret... Mais comme j'ai réussi à perdre un peu de poids je peux enfin la porter ! Il me tarde maintenant qu'il fasse assez froid ^^



Gros coup de coeur sur la brocante de la rue de Bretagne, pour cette veste en jersey marron, à boutons de bakélite. Oui je sais comme ça elle n'est pas très exaltante, elle paraît simple et sans grand intérêt...mais pour moi c'est un peu le Graal, car je suis FAN de ces vestes en jersey typiquement années 40 ! Elles sont difficiles à trouver car leur matière en fait la proie de prédilection des mites. J'ai réussi à accumuler plusieurs coloris dans ma collection qui compte deux noires, une bleu marine, une brodeaux, une rouille et même une rayée, mais je n'en avais pas encore en marron ! Pour ne rien gâcher, elle me va parfaitement (il n'y a rien de plus démoralisant que de tomber sur une pièce que vous recherchez comme le Graal et qui s'avère être trop petite - c'est souvent le cas pour moi qui suis plutôt grande et ronde, donc loin de la stature moyenne de l'époque). 




Au rayon robes, petit coup de coeur pour cette robe années 70 (oui j'aime aussi énormément les 70's, plus particulièrement quand elles s'inspirent des années 40). C'est surtout son imprimé qui m'a fait flasher ! Malheureusement elle est trop petite pour moi...mais je l'ai prise quand même, pour ma fille dans quelques années !




Trouvée noyée au milieu d'un portant de robes 80s, cette perle en excellent état est en crêpe fleuri et date des années 40. Ces couleurs !!!




La seule robe que je pourrai porter sur les trois sera celle-ci, les autres étant trop petites. Mais quelle robe ! L'amour au premier regard pour cet imprimé, et ces couleurs. De minimes réparations seront effectuées rapidement, pour pouvoir la porter dès ce week-end !


Venons-en à une autre "addiction" ou collection : les gilets sans manches années 1940... Et là, trois très beaux spécimens s'ajoutent à ma collection, qui grandit de façon exponentielle.



Je ne sais pas trop de quel pays viennent ces personnages colorés, brodés au fil de laine sur un jersey rouge sang...mais j'adore !!!



Typique des modèles 40's et extrêmement rare (jusqu'ici je n'en avais vu de ce type que dans les magazines de tricot), ce modèle est ouvert sur les côtés, fermé par des liens en laine. Quasi parfait état, je suis hyper contente de le compter dans ma collec.



Celui-ci est en lainage noir avec des broderies au fil fin, dans des couleurs bien flashy comme j'aime. Pour une fois c'est une grande taille, même un peu trop grande pour moi ! Des petites pinces au dos et sur les côtés et il n'y paraîtra plus...


Et comme vous savez que j'aime bien y aller crescendo et terminer avec ma pièce préférée, venons-en maintenant à un turban DE FOLIE :



Assurément LA pièce de cette session de chine, ce turban est juste DINGUE. Digne de la haute couture. D'un style absolument fabuleux, avec des finitions sublimes, et dans un état si parfait qu'on le croirait fait d'hier. C'est juste fou. 

En velours rouge sang plissé et cousu en forme sur un squelette de toile double, il est hyper haut et imposant, dominant la tête d'au moins 20 centimètres. De plus, il est brodé à l'arrière d'un motif en sequins anthracite et de perles dorées...une splendeur, vraiment ! Quelle pièce ! J'aimerais savoir faire ça...




Et je vous laisse sur les images de cette pièce d'exception...



A bientôt pour de nouvelles "aventures" vintage !

 


dimanche 13 septembre 2020

Un Sauvetage Inattendu

En ce dimanche matin ensoleillé, je profite du calme de la maison pour revenir (enfin) papoter un peu dans ces pages.
 Oui, je me suis une nouvelle fois faite rare...aucun post depuis la mi-juillet... Ce n'est pas l'envie qui m'a manqué, mais bien le temps : je me partage déjà entre beaucoup de tâches avec mes productions pour ma marque, les listings sur etsy, la maison et ses tâches quotidiennes, ma fille, etc. 

Mais aujourd'hui, la maison encore endormie, je voulais vraiment prendre un peu de temps pour vous montrer ma toute dernière acquisition.


Tadaaaaaaaa !

Certaines trouvailles s'apparentent à des rencontres.  D'autres, comme celle-ci, ressemble davantage à un sauvetage. 

Il était en boule, par terre au milieu de la poussière, échappé d'un carton de draps. Alors que je passais à  côté j'ai été attirée par cette petite masse jaune. L'aspect de la maille m'a fait tiquer, mais en me penchant pour l'attraper je pensais tomber sur une pièce pour enfant...je ne m'attendais pas à ce que j'ai eu au bout de mes bras !



Ça fait des années que je vous rebats les oreilles avec ce fait : les tricots d'époque sont extrêmement rares, car le plus souvent très abîmés par les ennemies jurées de tout amoureux de vintage, j'ai nommé les mites. Alors tomber sur une pièce comme celle-ci c'est juste fou ! 



À peine rentrée je l'ai lessivé à la main, car si par chance il ne comporte aucune tâche ou transfert de couleurs (comme ça peut-être souvent le cas), il sentait limite le moisi...ce qui laisse deviner qu'il a longtemps séjourné dans un carton humide. Dans ses conditions il est presque miraculeux qu'il soit dans un si bel état !



Par chance donc, ce petit gilet sans manches typique des années 40 est en très bon état : en plus de n'avoir pas de taches, il a conservé tous ses boutons ! 



Seule ombre au tableau : il est bourré de trous. Cela dit, heureusement ils sont surtout concentrés sur l'arrière et aucun n'est complètement irréparable. Reste à passer quelques heures dessus pour tenter de camoufler ces "plaies" laissées là par les mites...



En attendant, je ne me lasse pas d'admirer cette jolie pièce que j'ai véritablement sauvée, le brocanteur que me l'a vendu m'assurant que l'ensemble des textiles lui restant à la fin du marché allait partir à la poubelle...

Comme quoi, au milieu des chinoiseries sans intérêt, des fringues de gosses et des vieilleries irrécupérables, on déniche encore ponctuellement quelques pépites inespérées ! 


A bientôt !

samedi 11 juillet 2020

Tenue Tricolore et Trouvailles du Jour

Comme chaque semaine, c'est avec le plus grand bonheur que je vois arriver le samedi. 
À la pointe du jour, alors que je me traîne péniblement devant mon café, tentant de me sortir du sommeil, mon esprit tout entier est déjà focalisé sur mes potentielles futures trouvailles. Car samedi, c'est jour de puces ! 

Pour l'occasion j'ai eu envie de porter, pour une première sortie, une de mes dernières créations : ma ceinture "Victorine", directement inspirée d'un modèle d'époque de ma collection, et ici brodée à la main de fleurs dans l'esprit Libération. 


Que porter avec une telle pièce ? Pour la mettre en valeur, sans qu'elle soit non plus trop voyante ni criarde, ni trop sortie de son style... Aussi étonnant que ça puisse paraître j'ai peu de robes d'été d'époque, et rien en blanc / clair car on n'est pas très copains. Ma seule option était donc une robe que je conserve précieusement dans ma collection depuis pas mal d'années maintenant...


Il s'agit d'une robe qui était à l'origine blanche, taillée dans un drap en métis et rehaussée de boutons en pâte de verre. Comme dit n'étant pas très à l'aise avec le blanc, j'ai teint cette pièce rare dans un bleu marine pour pouvoir la porter plus facilement. 



Ma ceinture Libération étant elle aussi taillée dans un drap, la rencontre était presque évidente ^^


Quelques accessoires assortis et me voilà prête : sac restriction textile, fleurs dans les cheveux et sandales à semelles bois en cuir rouge (modernes). C'est parti pour aller chiner ! 

Et voilà mon "tableau de chasse" du jour :



S'il est des villes où les puces hebdomadaires voire quotidiennes valent à elles seules le billet aller-retour, Toulouse n'en fait pas partie. Non franchement, faut dire ce qui est. Les belles choses se raréfient un peu partout certes, mais c'est d'autant plus criant quand comme ici il n'y a déjà pas grand chose au départ. Depuis 11 ans que je suis toulousaine, j'ai vu fortement décroître la quantité de pièces intéressantes sur les stands des marchands... Cependant, au détour d'un carton, il arrive encore que je parvienne à pêcher une petite perle ou deux...
Et aujourd'hui j'ai eu la main heureuse avec ces quelques pièces chinées sur un seul et même stand, au milieu de la vaisselle cassée et autres torchons ou bouquins à la reliure hors d'âge. 




Grand feuillet si inspirant, empli de ces motifs fleuris Art Déco que j'adore... Comment leur rendre honneur ? Les peindre ? Les broder ? On verra bien dans quelle création je me lancerai bientôt...


Pour des raisons souvent évoquées dans ces pages, on trouve très rarement des pièces d'époque en tricot. Alors quand j'en déniche je suis aux anges ! Quelle chance d'être tombée sur ces deux paires de moufles années 40 en très bon état, sans trou ni autre dommage qu'une légère usure de la paume !!! Je conserve la paire féminine (marron et beige), mais destine la paire masculine à la vente (bientôt sur mon shop etsy ;-) )


Et puis je suis tombée sur ça. 
À première vue, me fiant à sa seule silhouette, j'ai grandement hésité : sac 70s ? Mais rapidement ses détails m'ont interpellée : sac restriction textile ! Oui, encore un ! Et d'une forme que je n'avais encore jamais croisée ! 




Un coup d'oeil à l'intérieur à achevé de me convaincre que j'étais bien en présence d'un sac années 40 : une doublure fleurie taillée dans une cotonnade légère années 30 et montée à la main, et quelques petits riens traînant dans une poche dont deux-pièces de 50 centimes datés de 1935...


Je possède déjà dans ma collection plusieurs exemplaires très représentatifs de la période de restriction textile faits de la sorte, en patchwork de petites pièces de cuir (sans doute des chutes). Mais c'est la première fois que je croise cette association cuir et ficelle ! Ici la ficelle a été soigneusement tressée, puis peinte dans la même couleur bleu nuit que le cuir. La matière rigide et résistante ainsi obtenue à été utilisée pour le fond du sac, ses anses et côtés pour un maintien optimal de l'ensemble. Ingénieux ! 

Une pièce intéressante et assurément LA trouvaille de la semaine ! 


Je vous dis à très vite pour de nouvelles aventures vintage ;-)